1 avril 2014

Enfin ! M. Lemelin de la FPABQ se manifeste sur des proposes douteux !

Avant d’entrer dans le vif du sujet j’aimerais remercier toutes les PAB qui sont venus données leurs opinons et leurs commentaires sur l’article « Lâchez-moi avec votre dignité»

J’invite toutes les PAB à venir lire les commentaires, riches d’informations et de témoignages, et à écrire d’autres témoignages. Plus nombreux seront ces témoignages, plus vite notre métier sera mieux compris et nous serons entendues !
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Pour la FPABQ 
(Fédération des préposées aux bénéficiaires du Québec)

M. Lemelin, bonjour !
président directeur général

Pour commencer, je tiens a m’excuser de ma bévue concernant le coût annuel de 100 $ que j’ai indiqué dans mon blogue, ce 100 $ est le prix pour adhérer à votre Fédération. Les frais annuels de 5 $ indiqués au verso de ma carte de membre n’ont pas attiré mon attention, surtout quand je n’ai pas à m’en servir souvent. 

Ceci dit, je soutiens mon propos, et je crois tout à fait juste de dire : « Que l’on soit membre ou non d'une fédération (association) ne devrait influencer en rien le jugement porté sur une information, mais je me pose tout de même la question. Rassurez-moi, madame Rodrigue, et dites-moi que ma démarche ne sera pas traitée comme elle a été de la part de ces cyniques personnages. À l'ère de la Commission Charbonneau, nous devons nous attendre à tout, et cela favorise le cynisme. » (http://sante-prepose.blogspot.ca/2012/11/normal-0-0-1-317-1810-15-3-2222-11.html). 

Je ne fais que suivre le courant ! À l’ère de la commission, et maintenant à l'ère de l’intégrité et de  la transparence, je réitère ma demande concernant les rapports annuels des assemblées générales de votre organisme, fait à votre endroit, il y a trois semaines environ. 

D’autre part, j’ai eu accès à une publication dans le cadre d’un travail de recherche impressionnant portant sur le métier de préposées aux bénéficiaires, de madame Louise Boivin, chercheuse en sciences humaines, qui me l’a suggéré pour mon blogue, sans aucune condition de sa part. Sans sa perspicacité et sans sa générosité, je n’aurais jamais pu obtenir cette mine d’information. Si véritablement, la situation des préposées aux bénéficiaires vous teint à coeur, impliquez-vous davantage, faciliter l’information sur notre métier, et agissez avec promptitude à promouvoir la mission de la FPABQ. 

La fédération fut fondée en 2003, à la demande de M. Philippe Couillard, alors ministre de la Santé, afin de représenter les PAB dans le secteur public et privé. Dans l’état lamentable où se trouve le métier et la formation des PAB du secteur privé, je dois me demander quels étaient vos intérêts à vous et à M. Couillard, ainsi qu’aux hauts fonctionnaires, puisque ça fait des décennies que la formation des PAB dans le privé se dégrade à vue d’oeil. Malgré les dérapages de son assurance autonomie, M. Hébert a tout de même corrigé le tir, quelques mois près son arrivée comme ministre de la Santé, en mettant de nouvelles règles concernant la formation des PAB dans le secteur privé. Il  était plus que temps, ne croyez-vous pas ?  

Je dois vous poser ces questions, M. Lemelin : quelle est l’utilité de votre fédération pour les préposées aux bénéficiaires ? L’intégrité morale et physique ; la formation et les conditions dans lesquelles ces femmes travaillent ; sans oublier leurs réputations sont mises à mal, pour ne pas dire mal traitées. À qui sert la fédération ? Est-ce un écran de fumée pour mystifier les PAB, en leur faisant miroiter qu’un organisme s’occupe d’elles, moyennant 100 $ d’adhésion, qu’elles peinent à gagner ? Votre fédération sert-elle de paravent aux réels problèmes que des milliers de préposées aux bénéficiaires vivent quotidiennement dans les CHSLD, dans les résidences privées et dans les soins à domiciles ? Les lacunes qui sévissaient dans ce secteur de la santé depuis les années 1990, ni vous, ni le ministre de l’époque, ni personne n’était au courant ? Les seuls changements que nous pouvons observer sont, le morcellement du métier de préposées qui ne cesse de s’accentuer à travers des agences privées, et des mécanismes qui tardent à se mettre en place pour l’application de la réglementation concernant la formation des préposés aux bénéficiaires présentée par le ministère de la Santé dans le cadre de l’assurance autonomie. Si vous êtes en accord avec votre mission, il est grandement temps d’agir ! Une décennie de plus et il sera trop tard ! 

Lemelin, acceptez mes salutations. 
Ginette Dupuis 

À lire :  Les aînÉes souhaitent que le projet résiste aux batailles politiques

(Concernant la validité de ma carte de membre à la date où parut mon blogue sur « Des propos douteux entre des fonctionnaires libéraux et le directeur de la Fédération des préposés aux bénéficiaires du Québec. » (http://sante-prepose.blogspot.ca/2014/03/m-couillard-ne-remplira-pas-ses.html), je peux vous affirmer que ma carte était bel et bien valide à la date de parution de mon blogue. Je l’ai reçu en janvier, je m’en souviens très bien, car je m’étais fait la remarque : pourquoi envoyé une carte de membre quatre mois avant la date de validation ? Quoi qu’il en soit, je n’ai jamais douté de la validité de ma carte que je conserve soigneusement, ainsi de la date du 31 mai 2011 au 1er juin 2012.)
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Message de M. Lemelin de la FPABQ

Objet : Blogue 2014 
Madame Dupuis, 
Je prends quelques minutes, afin de vous écrire en réponse à vos propos tenus sur votre blogue en date du 29 novembre 2012, 03 mars 2014, 24 mars 2014 dernier, ayant pour sujet et concernant notre Association. 
En ce qui concerne votre carte de membre, j’aimerais porter à votre attention, les renseignements suivants : Selon notre registre, votre adhésion fut reçue le 24 janvier 2011, votre carte de membre fut expédiée le 03 février 2011, elle était valide pour une période d’un (1) an, normalement votre adhésion devait se terminer le 24 janvier 2012. Vous avez adressé le commentaire suivant à Madame Rodrigue : «… P.-S.: J’avais encore ma carte de membre valide au 30 mai dernier...» (Extrait blogue http://sante-prepose.blogspot.ca : Propos douteux de la FPABQ, 29 novembre 2012). Advenant de ce que vous avez affirmé à Madame Rodrigue que votre carte de membre indiquait le 30 mai 2012, vous auriez à ce moment-là, bénéficié de quelques mois supplémentaires sans frais. De plus, lors de la rencontre avec ce haut fonctionnaire, vous n’étiez plus membre de notre Association. Au sujet des propos tenus par celui-ci, ils sont sans importance. Il a un rôle à jouer et j’ai le mien et pour tout vous dire, je fais abstraction de ses propos. 
Votre texte sur votre blogue (http://sante-prepose.blogspot.ca) sous le titre : «Comprendre la maltraitance afin de mettre en oeuvre la bientraitance», en date du 03 mars 2014 dernier, nous avons constaté l’extrait suivant : 
[...] D'autres facteurs imposés au métier de préposé(e)s sont les lésions professionnelles. Elles sont les plus touchées dans tout le réseau de la Santé et des Services sociaux. En plus des lésions occasionnées par leur travail, il a été montré que les préposé(e)s souffrent de la forte distanciation entre une norme organisationnelle tournée vers les enjeux de temps et de quantité de travail, et une éthique personnelle, celle du prendre-soin. Cette identification au caring est d’autant plus importante qu’elle permet aux préposée)s de se valoriser face aux éventuels soupçons de maltraitance. [...] (Source : extrait du colloque tenu dans le cadre du 81e congrès de l’ACFAS, 07 mai 2013 - Aides-soignantes et préposés aux bénéficiaires : Enjeux sociaux et scientifiques actuels 
Cet extrait est tiré de notre document, selon une entente que nous vous proposions, par courriel en date du 5 février 2014 dernier, nous vous avions autorisée son utilisation conditionnellement … avec mention de la source. Dans ce même envoi à la même date, nous FPBQ Page 2 

avons expédié à votre demande ledit document du résumé des conclusions du colloque dans le cadre du congrès de l’ACFAS, parrainé par la Fédération professionnelle des préposé(e)s aux 
bénéficiaires du Québec, de deux pages accompagnées du logo officiel de la FPBQ, tirées de notre journal Gros Bon Sens, avec comme pièce jointe :« retour _colloque_destine_pab_2013», sous le titre «Retour sur le colloque destiné aux préposé(e)s aux bénéficiaires – ACFAS 2013». En bas de la page du résumé du colloque, vous aviez l’inscription suivante : «Source : Journal Gros Bon Sens de la Fédération professionnelle des Préposé(e)s aux bénéficiaires du Québec (FPBQ), association professionnelle». Venant d’une correspondance officielle, nous vous demandons de vous conformer à notre offre ou d’enlever cet extrait ci-haut mentionné de votre blogue. 
À propos du financement de notre Association. Toute Association doit se financer car nous avons des dépenses courantes : le téléphone, l’internet, l’hébergement et l’entretien du site Internet, les déplacements lors de séjours extérieurs (Conférence FPBQ auprès des CFP, rencontres partenaires du Réseau, inspections, enquêtes, …etc.), avis juridiques, service des professionnels, imprimer des documents, logiciels, stationnements, essence lors des rencontres avec différents Ministères, pour ne nommer que celles-ci, excluant les salaires, car nous sommes tous bénévoles actuellement (Nous acquittons notre adhésion comme tous les membres), pour continuer, nous devons avoir un financement afin de nous permettre de poursuivre le travail d’aide dans les soins auprès des Aînés, des personnes vulnérables et la reconnaissance de la profession des préposé(e)s aux bénéficiaires. Sans ressources pécuniaires, ce sera la fermeture de notre Association, c’est d’ailleurs ce qui s'est produit, malheureusementavec l’Association des préposé(e)s aux bénéficiaires APABQ de Montréal. ll n’y a rien de gratuit, tout à un prix. Dans un monde idéal, si nous avions accès à un financement entièrement gouvernemental pour l’année en cours, vous auriez accès à des services gratuits ou à peu de frais, inopportunément, ce n’est pas notre cas. 
Effectivement, nous reconnaissons que la somme de 100,00$ est une somme importante, surtout pour les hommes, les femmes, les familles monoparentales, à salaire minimum. Votre opinion, «… surtout pour ce que ça donne...», nous respectons votre avis. Par contre, nous avons des membres gagnant le salaire minimum qui sont avec nous depuis 2004, 2005, 2006. Lors d’une discussion avec l’une de ces femmes que j’ai questionnée avec qui nous nous sommes entretenus sur divers sujets: «Au cours de toutes ces années, pourquoi restez- vous avec nous ?», elle m’a répondu : «On veut que ça change !», et de lui répondre, «Vous savez que le changement prendra du temps et ça ne plaît pas à tous !», elle répliqua: «On s’en fout, on veut du changement pour l’avenir!». Certaines d’entre elles me firent remarquer, que les infirmières furent à une époque, des intervenantes sous-payées, isolées, avec peu ou sans ressources, considérées comparativement comme des PAB, non reconnues par le Corps médical. La plupart de ces infirmières conversaient, critiquaient, peu d’elles agissaient, sans résultat ! Jusqu’à ce quelques-unes plus courageuses que d’autres, ont entrepris d’agir pour le bien commun, malgré les critiques de leurs pairs, en s’organisant et en faisant abstraction des commentaires négatifs. Avec de la patience, de la persévérance, leur réussite s’est développée sur une décennie avec le soutien de la population. Aujourd’hui, elles sont reconnues, influentes, elles ont de meilleurs conditions et ont accès à des postes de pouvoir, décisionnels, sous le giron de l’OIIQ, respectées et appuyées par la collectivité et obtiennent abondamment de part et d’autre. Ce résultat est tout à leur honneur, peu importe ce que l’on en pense ! 

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