Des propos douteux entre des fonctionnaires libéraux et le directeur de la Fédération des préposés aux bénéficiaires du Québec.
« Madame Rodrigue,
Je vous ai envoyé un courriel en date du 2 octobre pour
lequel j’ai reçu votre réponse le 24 octobre concernant le métier de
préposé-e-s aux bénéficiaires. Je profite de l'occasion pour vous remercier
d'acheminer mes informations.
Si je vous écris aujourd’hui, c’est pour vous mettre au
courant d'un courriel, pour le moins curieux, celui de M. Lemelin,
président de la FPABQ (Fédération des préposés aux bénéficiaires du Québec).
J'ai invité la FPABQ à visiter mon blogue à trois reprises (de mars à
octobre dans un court message intitulé « Des nouvelles de mon blogue »),
comme je l’ai fait pour d’autres organismes ou personnes susceptibles d'être
intéressés par son contenu, et en retour j'ai reçu ce courriel que j'ai mis à
votre intention en pièce jointe. Pour tout vous dire je n’ai pas vraiment compris ce qu’il
a voulu exprimer surtout quand j’ai lu ce passage:
« J’ai déposé
personnellement l’un de vos textes à un haut fonctionnaire du MSSS, comme
preuve des problématiques que vit une multitude de PAB. Après lecture, il me
demanda si vous étiez membre de notre Association professionnelle, je lui ai
répondu que non. Il m’a remis votre texte et m’a rétorqué ceci : « Donc
dans ce cas, c’est sans importance ! »
Que l’on soit membre ou non d'une fédération (association)
ne devrait influencer en rien le jugement porté sur une information, mais je me
pose tout de même la question. Rassurez-moi madame Rodrigue et dites-moi
que ma démarche ne sera pas traitée comme elle a été de la part de ces cyniques
personnages. À l'ère de la Commission Charbonneau nous devons
nous attendre à tout, et cela favorise le cynisme.
Je vous remercie de l'attention que vous portez à ma
démarche.
Madame Rodrigue, veillez accepter mes salutations
distinguées.
P.-S.: J’avais encore ma carte de membre valide au
30 mai dernier. Je ne voyais pas la pertinence de la renouveler, surtout qu’à
100$ la cotisation annuelle, ça fait cher pour une préposée qui ne gagne pas 11$ de
l’heure. Pour moi c’est plus qu’une journée de travail, et j'estimais que c'était
un luxe d'adhérer à la FPABQ et je ne pouvais pas me le permettre. »
Voici le courriel de M. Lemelin de la FPABQ :
Madame
Effectivement, vous avez communiqué
avec nous en date du 25 avril 2012 dernier [...]. J’ai tenté de vous rejoindre le 26 octobre 2012. [...] Je voulais simplement vous
féliciter pour votre initiative personnelle. Je n’aime pas écrire par courriel
car je trouve cela impersonnel. J’aime le contact humain, je suis peut-être
vieux jeu par contre le tout rejoint mes valeurs.
J’ai déposé personnellement
l’un de vos textes à un haut fonctionnaire du MSSS, comme preuve des
problématiques que vit une multitude de PAB. Après lecture, il me demanda si
vous étiez membre de notre Association professionnelle, je lui ai répondu que
non. Il m’a remis votre texte et m’a rétorqué
ceci : « Donc dans ce cas, c’est sans importance !».
Comme vous l’affirmez dans
votre texte : «Si nous nous engageons tous ensemble à rendre ce métier
plus digne, les bénéficiaires en bénéficieront davantage», cette phrase est pleine
de sens, conditionnellement si les PAB y adhèrent, ce qui n’est pas le cas
présentement. Pour le gouvernement, notre division est sa force. Je vous
encourage à poursuivre votre initiative.
Je voudrais vous souligner
que moi aussi je suis bénévole. La Fédération est une initiative de PAB, qui
ont compris qu’être isolés, divisés et seuls, ils n’obtiendront alors aucune
voix, aucun pouvoir, par contre ensemble nous sommes doublement forts. Je
voudrais vous souligner que la FPBQ est maintenant reconnue Association
professionnelle, que l’OIIQ n’est plus notre décideur en regard des soins
infirmiers et services, par le gouvernement du Québec, nous sommes maintenant
inscrits dans l’annuaire du MSSS.
En conclusion, j’aimerais
vous posez qu’une seule question. Pourquoi n’êtes-vous pas membre de
notre Fédération ?
Merci pour votre implication personnelle !
Je vous souhaite la meilleure des chances.
Cordialement vôtre, Madame Dupuis.
Michel Lemelin