31 janvier 2013

Un cout-métrage à voir! Henry



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Merci à la

22 janvier 2013

À ceux qui ont un grand respect pour la vie...


dernière de la famille, La

LA DERNIÈRE DE LA FAMILLE 


PREMIÈRE CANADIENNE
Ce film est en compétition pour les prix suivants : PRIX JOURNAL MÉTRO
 
Ce film fait partie de la catégorie : Programme Documentaire

Frau Schiefner, 91 ans, n’a plus de famille. Clouée au lit depuis trois ans, ses seuls « visiteurs » sont des préposés qui lui fournissent les soins essentiels.

91-year-old Frau Schiefner has no family left. Bedridden for three years now, her only “visitors” are the attendants that see to her basic needs.
Dimanche 24 février 2013, 16h00Cinémathèque québécoise - Salle Fernand-Seguin


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À ceux qui ont un grand respect pour la vie, sachez que la mort fait partie de la vie. 
Merci à Martin d’avoir partagé ce reportage sur ma page 


  1. Manon: le film, le suicide assistéTélé Québec17 mars 2005Part. 1

    de Dan Beaumontil y a 2 semaines 104 visionnements
    Une femme atteinte de sclérose en plaques, et parfaitement lucide, décide de ne plus vivre. Et de prendre les moyens pour y ...
    • CC



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Un autre coup de coeur
Merci à Marie-Pier



Amour et vieillissement


20 janvier 2013Jean-Marc Piotte

Nathalie Petrowski dans La Presse du 19 janvier comprend très bien le message du film Amour de Michael Haneke. Il décrit de manière impitoyable la fin de la vie d’un couple dont le mari accompagne son épouse dans la maladie qui la conduit à la mort. Le couple est isolé dans cette démarche « innommable et insupportable ». Même leur fille est incapable d’empathie : elle cherche à être consolée plutôt qu’à aider. Malgré cette compréhension, madame Petrowski préfère regarder ailleurs « quitte à faire semblant que le naufrage de la vieillesse, la déchéance de la maladie et l’inéluctabilité de la mort n’existent pas  ».

Au contraire, je crois qu’il faut regarder les réalités inéluctables du vieillissement, surtout dans cette période où les chrétiens dogmatiques combattent l’euthanasie au nom du Christ mort sur la croix pour nous sauver.

Pierre Foglia affirme, dans une de ses chroniques, que les vieux n’arrêtent pas de penser à la mort. C’est mon cas. Il dit aussi qu’il faut distinguer les vieux qui sont malades de ceux qui ne le sont pas. Il parle d’une autre différence que j’ai oubliée. En plus de la maladie, j’ajouterais comme critères distinctifs l’isolement et la pauvreté. Dans le film, l’épouse malade est soutenue par un mari qui l’aime, et le couple vit confortablement. La situation serait pire si elle était seule et pauvre, comme tant d’autres.
Le film ne me déprime pas. Au contraire, je me trouve privilégié d’être en santé, d’être accompagné de personnes qui m’aiment et d’avoir un niveau de vie confortable. Et ça ne me conduit pas à oublier ceux qui en sont exclus.


Je n’ai pas peur de la mort. Comme chaque plante et chaque animal, chacun doit disparaître pour faire place aux autres. Je crains cependant la déchéance qui la précède. D’ici là, je jouis de ce que m’apporte la vie.


Politologue, essayiste et conférencier, professeur émérite du département de science politique de l’UQAM et engagé dans les mouvements sociaux.



21 janvier 2013

Secrétariat de la condition féminine via mon blogue!


... À la rencontre du politiquement correct!
À qui de droit (puisque malheureusement votre courriel n’a pas été signé)
Madame (je présume)
Tout d’abord, je tiens à m’excuser sur mon manque de précision concernant mes généralités sur les catégories de préposées aux bénéficiaires qui existent dans le milieu de la santé. Je reconnais mes inexactitudes sur le nombre de préposées dans la catégorie des «mals payée » (comme aiment se qualifier certaines d’entre nous avec humour) mais je demeure convaincue d’une chose: que les préposé(e)s aux bénéficiaires sont à 99% des femmes et qu’une grande partie est encore trop sous-payée. Ça, c’est clair et indiscutable. Cette fois-ci je ne me perdrai pas en conjecture avec les chiffres.
Mon blogue est une vitrine sur un métier pratiqué par des gens de cœur, et ce métier n’est pas en voie de disparaître, bien au contraire, nous le savons. Les objectifs de ce blogue sont d’essayer de changer l’opinion publique sur un métier encore trop mal perçu; de faire connaître les conditions dans lesquelles nous exerçons nos tâches et de parler de nos conditions salariales et des avantages que nous aimerions obtenir reliés à notre emploi.
Je veux parler d’un métier, que je considère comme une vocation, si ce mot s’utilise encore dans nos sociétés dites ‘modernes’, bien humble et pratiquement invisible. Surtout, je tiens à mettre en lumière les raisons pour lesquelles ces femmes (mal payées) se retrouvent dans ce métier. Il s’agit de femmes qui, malgré qu’elles aiment la vocation, sont aussi:
- des femmes qui viennent des milieux familiaux où l’on favorise (favorisait) avant tout le mariage ou le marché du travail hâtif, au lieu de privilégier l’éducation (ne faisant référence qu’au minimum: quelques années de secondaire ), et croyez-moi ça existe encore
- des femmes qui habitent des régions où les emplois sont rares ou précaires;
- des femmes qui vivent loin de leur zone d’emplois;
donc, ces femmes n’ont pas véritablement le choix de prendre ce qui se trouve à leur portée où il leur est possible d’exercer leur métier.
Ceci est une réalité que vivent bon nombre d’entre nous et elle est incontournable! Les employeur(e)s le savent, nos gouvernements le savent aussi et les organismes de la santé le reconnaissent. Cette catégorie de femmes représentent une main-d’œuvre très bon marché. Et ce n’est pas près de changer à voir l’écart des revenus qui s’accentue. Pourtant, être sous-payées ne mène pas directement à  être moins efficaces! Nous répondons aux exigences de base du ministère, nous payons et suivons nos formations et recevons un entrainement qui correspond aux exigences de la résidence pour laquelle nous travaillons. Celles qui sont à l’emploi sont compétentes, ce qui est majoritairement la norme. Les autres sont remerciées!
Peu importe le nombre de femmes qui prennent la voie des emplois non-traditionnels, il en faudra toujours pour combler les postes de préposées dans les résidences, même dans celles qui s’en tiennent strictement aux normes du travail et aux exigences de bases du ministère. Ce ne sont pas les hommes qui vont accourir pour prendre ces emplois, et le temps des « robots-aidants »  ( Robot-aidant n’est pas encore arrivé. Les réalités de ce secteur de la santé ne changeront pas même si des femmes le quittent pour aller vers des emplois non-traditionnels et la présence des hommes ne changera en rien les réalités du métier de préposé(e)s aux bénéficiaires, si les politiques concernant ce métier ne changent pas.
Les moins chanceuses de ce métier travaillent au salaire minimum, les plus chanceuses sont syndiquées et gagnent entre 14 à 17$ l’heure avec les avantages marginaux. Entre les deux se trouvent les préposées qui s’en tirent avec des revenus allant de 10,50 à 12 $ l’heure. Quand je parle de salaire à mes collègues de travail, les commentaires que je reçois sont très réalistes et raisonnables:  « Je serais heureuse avec 12-13 $ de l’heure comme salaire de base, j’en demanderais pas plus! Bien sûr, si on avait les avantages marginaux avec, ce serait très bien. Mais avec nos 59 heures et demie de travail par 15 jours, c’est à se demander si on reconnaît notre travail comme un emploi à temps plein! ».  
Le gouvernement actuel instaure de nouvelles mesures afin de mieux gérer la situation des ainés, et tente de faire face aux problématiques soulevées par le nombre d’ainés sans cesse croissant. Comme vous le soulignez, “un  Plan d'action gouvernementale pour l'égalité entre les femmes et les hommes 2011-2015” est en vigueur. Dans ce cas-ci l’égalité entre les femmes et les hommes, pour un travail égal salaire égale, ne s’applique pas, n’oubliez pas que ce métier concerne 99% des gens qui l’exercent, et ce sont les femmes. C'est ce 1%, des hommes, qui acceptent un métier, transitoire, avec des conditions inférieures. Alors qu’en est-il de notre catégorie de mal-payés? J’ai parcouru le document concernant le Plan d’action de 2011-2015, j’ai consulté les dossiers du gouvernement en place sur le sujet, mais je n’ai rien vu qui concernait une bonification des conditions de travail du métier de préposé(e)s aux bénéficiaires.
Dans l’éventualité de certains changements, dans quelles perspectives le gouvernement bonifiera les conditions de travail de la catégorie des mal-payées? Que fera le gouvernement de toutes ces femmes qui n’ont pas le diplôme de préposé(e)s aux bénéficiaires qui sera exigé partout dans un avenir proche? Faudra-t-il les contraindre à suivre le cours qui dure un an et demi en même temps qu’elles travaillent? Faudra-t-il exiger, de la part des employeur(e)s, qu’ils les remplacent par des finissantes diplômées? Parmi elles se trouvent des femmes qui ont plus de vingt années d’expérience.
Nous ne sommes pas indispensable, les japonais nous le démontrent! Et croyez-vous que les jeunes femmes diplômées se bousculent pour nous remplacer avec les conditions de travail actuelles? Quant aux hommes... 

Voici le courriel du secrétariat de la condition féminine :


Le Secrétariat à la condition féminine a pris connaissance avec attention de votre courriel.
Il souhaite attirer votre attention sur le fait que sous le terme « préposée ou préposé aux bénéficiaires », sont regroupées plusieurs personnes aux expériences, formations, secteur de travail, etc., différents. Ces différences peuvent dans une certaine mesure expliquer les écarts de salaire et de condition de travail, notamment entre femmes préposées. Dans le secteur public par exemple, et dans certaines résidences privés, les préposées sont syndiquées et bénéficient de conditions de travail intéressantes, même si ce n'est pas malheureusement le cas pour la majorité de ces femmes.
Le Secrétariat à la condition féminine partage ainsi la majorité de vos constats et reconnaît que les emplois dans lesquels les femmes sont majoritaires sont plus susceptibles de faire l'objet de discrimination salariale, ce qui a d'ailleurs justifié, entre autres, l'adoption de la Loi sur l'équité salariale en 1996, renforcée en 2009.
De plus, le gouvernement du Québec met en place plusieurs initiatives et programmes (Chapeau les filles!, Tout pour réussir, Plan d'action interministériel pour la progression des Québécoises en sciences et technologies, etc.) pour encourager les femmes à faire carrière dans les domaines moins traditionnels pour elles.
À l'inverse, il encourage également les hommes à faire carrière dans les métiers traditionnellement féminins, notamment dans le domaine de la santé et des services sociaux, afin de briser les stéréotypes présents dans ces domaines et les inégalités qui peuvent en découler (voir à cet effet la mesure 24 du Plan d'action gouvernementale pour l'égalité entre les femmes et les hommes 2011-2015.
Des mesures sont donc prises pour que le monde du travail puisse être plus égalitaire.

En espérant le tout à votre satisfaction.




19 janvier 2013

« Lâchez-moi avec votre dignité»

           Comment devenir des milliers d'esclaves ? 
Pourquoi le travail de ces femmes est-il si peu considéré ? En tant que société, nous sommes totalement indifférents au travail prodigué par les préposées auprès de nos mères et de nos pères, sauf quand le torchon brûle ! Nous sommes détachés de cette réalité au point d'imaginer que les soins donnés à ces personnes sont réalisés par des objets qu’on jette quand ils ne répondent plus à nos attentes. C'est de cette façon que les préposées sont traitées.  Ces femmes invisibles, sous-payées, mal encadrées dans leurs tâches et n'ayant aucune reconnaissance sur le plan social et juridique, ni aucun droit à la syndicalisation, ont pourtant une très grande responsabilité sur les épaules, celle de prendre soin de nos aînées.  


Les personnes en position d'autorité (ministres, fonctionnaires, propriétaires de résidences ainsi que la hiérarchie du personnel des agences de la santé) violent délibérément l'intégrité physique et psychologique des préposées en fermant les yeux sur cette situation. La vraie histoire des préposées aux bénéficiaires vous démontrera comment il est facile d'asservir des milliers de travailleuses et d'aidantes en toute légalité: http://sante-prepose.blogspot.ca/2014/01/deuxieme-partie-sur-la-vraie-histoire.html 
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Pierre Foglia :Caméra Pas Cachée


Collaboration spéciale Pierre Fogli

La Presse, Montréal, Samedi, 25 Novembre 2006



La caméra pas cachée
Une plainte monte du couloir. Encore M. Filion, dit une préposée. Encore constipé. La plainte devient une sorte de beuglement. Ça doit être coincé et ça le déchire, commente une autre préposée, j'y vais. Elle entre dans la chambre où M. Filion , prostré, impuissant, humilié sans doute aussi, pleure doucement. La préposée lui prend la main.    Là, là, M. Filion, on va arranger ça. Elle baisse son pyjama, défait sa couche et, de son doigt ganté, dégage l'anus du vieux monsieur.La caméra avec laquelle j'écris cette chronique n'est pas cachée. Ce que je vous montre, n'importe qui peut le voir. Prenons la plus courante des tâches, celle qui est répétée le plus souvent dans tous les CHSLD de la province. Le bain partiel quotidien. Avec un gant de caoutchouc, la préposée lave la figure, les fesses, la vulve, le pénis du vieux ou de la vieille. Enlève les champignons de son nombril avec un coton-tige. Éponge le liquide brun et épais qui suinte de ses oreilles.
    J'ai dit la job courante. Mais une job comme une autre ? Journaliste, plombier, institutrice, vendeuse chez Renaud Bray, ça, ce sont des jobs normales, comme les autres. Changer la couche des petits enfants dans une garderie, c'est aussi une job normale. Mais changer la couche d'un monsieur de 88 ans, ce n'est pas une job normale. Pas normal pour le vieux monsieur. Pas normal pour la vieille madame, pas normal pour la préposée.
    Laver la vieille dame sous les seins, mais pas sous les aisselles parce que son bras, trop raide, ne décolle pas et qu'il faudrait être deux pour le lever. Alors forcément, demain, après-demain, la vieille dame va puer un peu. Mais elle puerait de toute façon : 80 % des bénéficiaires des CHSLD portent des couches. Lave-les tant que tu veux, ils puent toujours un peu sous le parfum dont on les asperge le matin.
    Couper les ongles des orteils, qui poussent tout croche. Gare s'ils déchirent les bas. La famille en fera tout un plat. Leur avocat convoquera les médias. Et Maisonneuve va encore s'exciter. S'occupent pas de notre papa, c't'écoeurant. La faute au syndicat.
    Nettoyer les ongles des mains. Mais surtout sous les ongles. Je viens de le dire, 80 % des bénéficiaires sont en couche. Plusieurs jouent dedans. Avec la sénilité revient, comme chez les tout-petits, la fascination de la merde. Mais parfois, aussi, c'est tout simplement parce que ça les pique.
    Les nourrir. Madame X, madame Y, monsieur Z ont pris place dans leur chaise à têtière, qui leur tient la tête droite. Pour les gaver, une seule préposée, assise, elle, sur une chaise à roulettes pour pouvoir aller plus aisément de l'un à l'autre. Hop, une petite cuillère de crème de blé à madame X. Hop, une autre à madame Y. Oups ! Monsieur Z ne veut pas ouvrir la bouche. Ben alors, monsieur Z, on n'a pas faim, aujourd'hui ? Miam-miam, la bonne crème... Hop, elle revient à madame X, qui a régurgité. D'abord lui essuyer les coins de la bouche avec une serviette en papier. Hop, madame Y, c'est bien, madame Y ! S'il vous plaît, monsieur Z, je vais me faire gronder par l'infirmière si vous ne mangez pas. La préposée insiste un peu avec sa cuillère. Les lèvres de M. Z se desserrent, il aspire un peu de crème de blé. S'étouffe, la recrache. La préposée en a plein ses lunettes. Finalement, c'est madame Y qui a presque tout mangé. Et quand elle a été bien pleine, elle a déféqué. Hon ! Madame Y ! Venez, on va vous changer.
    Too much information ? Vous préférez quand la caméra cachée surprend le préposé en train de traîner le petit vieux sur le plancher comme une poche de patates ? Désolé, vous me confondez avec le Téléjournal ou avec une émission de radio qui sévit le midi.
    Les épidémies, les rhumes, les petites contrariétés qui déclenchent des cataclysmes dans le quotidien des pas-tout-à-fait-déconnectés. Le fils chéri vient de téléphoner, il ne viendra pas samedi. Ou le contraire, il est venu et ça ne s'est pas bien passé. Les familles ! Faudrait faire aux familles le coup de la caméra cachée. Montrer les engueulades des enfants dans la chambre du vieux, les discussions d'argent. La paranoïa ambiante. Où est passé le haut de pyjama de mon père ? On ne sait pas, madame. Votre père l'aura oublié dans une chambre où il est entré en pensant que c'était la sienne. On le retrouvera.
    La violence des bénéficiaires. Coups de pieds, coups de poings aux préposés, insultes. Deuwwors ! crie la vieille à la préposée Noire qui vient d'entrer pour la laver : "Je ne veux pas d'esclave dans ma chambre."
    Le cul. Les vieux qui sortent leur truc. Qui laissent traîner leurs mains. La frénésie des vieilles à l'arrivée d'un nouveau.
    La mort, quand ne c'est pas eux qui meurent mais un proche, un de leurs enfants, accident, cancer. Alors ils engueulent le bon Dieu. Pourquoi c'est pas moi que t'es venu chercher ?
    Il y a plus de 100 000 vieux dans les CHSLD. Plus de la moitié totalement déconnectés, vertigineusement absents, ni passé, ni présent, incapables de reconnaître leurs leurs propres enfants. Le regard vide, la couche pleine. Et ce dont on n'arrête pas de parler, c'est de quelques dérapages ? Sans montrer d'abord la chiennerie de fin de vie dans laquelle s'inscrivent ces dérapages ?
    Lâchez-moi avec votre dignité.
    Est-il d'autre dignité, rendu là, que la mort ? Mettons que, pour toutes sortes de raisons à la con, dont quelques-unes religieuses, vous me répondiez non, c'est pas ça, la dignité. La dignité, c'est d'essuyer avec un coin de serviette en papier la crème de blé qu'a régurgitée la vieille. La dignité, c'est de dégager avec son doigt l'anneau anal du vieux constipé.
    OK, d'abord.
    Reconnaissez au moins que ce n'est pas une job comme les autres. Que ce n'est pas une job normale. Reconnaissez que ceux et celles qui la font sont admirables. Pour moins de 400 piastres net par semaine, sacrament, les mains jusqu'aux coudes dans la marde de vos parents. Et vous les espionnez ? Et vous les traitez de chiens sales ? Vous n'avez pas honte ?